Les familles devraient recourir davantage au crédit en 2018

Les familles devraient recourir davantage au crédit en 2018

L’année 2018 devrait être un bon cru pour les banques et les établissements spécialisés dans le crédit. Les Français semblent en effet prêts à souscrire de nouveaux prêts, selon le 30ème rapport annuel de l’Observatoire des crédits aux ménages.

Ainsi, 5 % des ménages envisagent de souscrire un crédit immobilier dans les prochains mois , d’après l’enquête de l’Observatoire réalisée en fin d’année dernière. Ce niveau a beau être inférieur à celui enregistré en 2016, il reste élevé comparé aux années précédentes.

Par ailleurs, les ménages sont plus nombreux qu’en 2016 à envisager la souscription d’un crédit à la consommation. Près de 4 % des sondés ont dit envisager ce type d’emprunt.

Des Français plus confiants
Second signe de bon augure pour les banques : une grande majorité des particuliers ont le moral à la lecture de leurs relevés bancaires. Ainsi, un peu plus de 62 % des ménages estiment que leur situation financière s’est stabilisée voire améliorée au cours des derniers mois (contre 61,3 % un an auparavant).

Si cet optimisme perdure et que les Français concrétisent leurs intentions d’emprunt, le taux de détention des crédits pourrait donc poursuivre le redressement entamé l’année dernière. Pour la première fois depuis la crise de 2008, la part des ménages détenant un crédit a rebondi pour atteindre 47,8 % en 2017.

Le « crédit conso » revient en grâce
Plusieurs facteurs expliquent ce rebond. D’abord, grâce à la reprise économique, la baisse du chômage et l’amélioration du pouvoir d’achat, les ménages ont renoué avec le « crédit conso ».

Plus de 27 % des foyers détenaient ce type de financement l’année dernière. Les taux exceptionnellement bas ont par ailleurs incité les Français à emprunter pour acheter leur logement. Le taux de détention des crédits immobiliers a ainsi augmenté pour frôler les 31 %.

Même si la croissance et les taux bas continuent de soutenir la souscription de prêts à l’habitat et à la consommation, il est peu probable que le taux de détention de crédits retrouve ses niveaux d’avant la crise de 2008, selon l’économiste Michel Mouillart, responsable des travaux de l’Observatoire.
A l’époque, au moins un Français sur deux détenait un crédit.

Depuis, les habitudes d’emprunt des Français ont profondément changé. Ils recourent moins au « crédit conso » pour financer des dépenses courantes (comme des voyages) que pour réaliser des projets d’équipement ou d’amélioration du logement.

Signe de cette évolution, alors qu’au début des années 2000, près de 14 % des ménages avaient souscrit un crédit à la consommation associé à une carte, vendu par exemple dans une grande surface, cette part est tombée à 4,5 % en 2017.
L’action du législateur n’est pas étrangère à l’ensemble de ces évolutions.

Soucieux de prévenir les situations de surendettement, celui-ci est intervenu de façon répétée pour encadrer la distribution des crédits renouvelables.

Certes, d’autres formes de crédits à la consommation se développent. Par exemple, les solutions de financement automobiles que sont les locations avec option d’achat (LOA) connaissent un succès spectaculaire.

Mais, aux dires de Michel Mouillart, le développement de ces nouveaux usages, ne devrait pas suffire à faire remonter le niveau de détention des crédits au-dessus de 50 %. Du moins à court terme. (lesechos)

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