Crédit immobilier: la rentrée avec des taux au plus bas
Après des taux d’intérêt exceptionnellement bas en juillet et en août , emprunter à la rentrée reste toujours aussi attractif. Les spécialistes du courtage sont unanimes, le marché des taux stagne, mais on observe quand même quelques baisses.
En septembre, « seule une poignée de banques – moins d’une dizaine – ont à ce jour diminué leurs taux de crédit (de 0,10 % en moyenne) », explique le courtier en crédit Vousfinancer.
Il détaille que « les taux moyens du crédit immobilier sont actuellement à 1,30 % sur 15 ans, 1,50 % sur 20 ans et 1,70 % sur 25 ans mais avec des taux planchers négociés à 0,65 % sur 15 ans, 0,80 % sur 20 ans et 1,35 % sur 25 ans pour les meilleurs profils ».
Un constat partagé par la Centrale du financement qui relève que « les taux immobiliers moyens connaissent une légère baisse de 0.01 % pour les durées comprises entre 10 et 25 ans, avec un taux moyen stable à 0.89 % pour un emprunt sur 7 ans ».
Le maintien des taux bas en septembre s’explique selon Empruntis par un été traditionnellement calme sur le marché des transactions immobilières et l’échec des banques à atteindre leur objectif de vente.
Contexte favorable à l’achat
Cette situation devrait permettre aux emprunteurs de les mettre en concurrence pour obtenir le meilleur taux possible. Malgré une production de crédit au plus haut depuis 1 an selon les derniers chiffres de la Banque de France , les sommes accordées par les établissements de crédit sont loin des niveaux records de 2017.
Les banques sont donc amenées « à baisser leurs taux pour aborder cette rentrée avec un bon positionnement tarifaire », explique Vousfinancer.
Le courtier a relevé qu’une banque nationale « vient de baisser ses taux de 0,10 % et propose ainsi pour un prêt de 300.000 euros, sans apport ni conditions de revenus, des taux à 1 % sur 15 ans, 1,20 % sur 20 ans et 1,55 % sur 25 ans ».
Comme le souligne le Président de la Centrale de Financement, Sylvain Lefèvre, « le marché s’est illustré ces derniers mois par une baisse record des taux immobiliers.
En conjuguant les faibles taux d’intérêt, l’allongement de la durée des prêts, des prix raisonnables sur le marché secondaire et une politique fiscale encore avantageuse, notamment pour les primo-accédants, le contexte immobilier reste favorable à l’acte d’achat ». (lesechos.fr)