Baromètre des prix du marché immobilier
La hausse des prix de l’immobilier s’essoufflerait-elle… Un peu plus de la moitié des professionnels de l’immobilier (53 %) anticipe une stagnation des prix de l’ancien en France dans les 12 prochains mois. Mais ceux qui parient sur une hausse des prix augmentent.
Ils sont 27 % aujourd’hui contre 17 % en janvier. Seulement 16 % tablent sur une baisse des prix pour les douze prochains mois.
Ce sont les professionnels du Sud-Ouest (43 %) qui anticipent le plus fortement une poursuite de la hausse. C’est ce qui ressort du baromètre Crédit Foncier CSA sur le moral des professionnels de l’immobilier*.
En Ile-de-France, marché particulièrement concerné par cette hausse des prix depuis un an, 26 % des professionnels sondés anticipent une hausse des prix, 63 % une stabilité et 10 % seulement une baisse. Côté transactions, la moitié d’entre eux (52%) prédisent une stabilité des transactions et un tiers (35%) une poursuite de la hausse.
Dans le neuf
Dans le neuf, les prix devraient rester stables (59 % des répondants) ou augmenter (31 %). Le niveau des transactions devrait se maintenir (42 % des répondants) sinon poursuivre sa hausse (40 %).
Ces anticipations vont de pair avec un élan d’optimisme de la profession immobilière dans l’ensemble de la France. Ainsi, 4 professionnels sur 5 (82 %) sont optimistes concernant le marché résidentiel pour les douze prochains mois.
Un score stable depuis un an, mais en forte augmentation depuis deux ans. Ils n’étaient qu’un tiers (35 %) à être optimistes en janvier 2015 et 78 % en septembre 2016. C’est en Ile-de-France que les professionnels sont les plus optimistes avec un score de 86 %, tandis que les plus pessimistes se situent dans le Sud-Ouest de la France (77 %).
De même, six professionnels sur sept (86 %) considèrent que le marché du logement s’est amélioré (45 %) ou stabilisé (41 %) au cours des quatre derniers mois. Il s’est détérioré pour seulement 13 % d’entre eux.
Les taux bas, moteur de cet optimisme
Cet optimisme se nourrit principalement du niveau bas des taux d’intérêt de crédit, du dynamisme du marché et d’un contexte économique plus favorable. A contrario, le pessimisme est alimenté, pour deux tiers des répondants (63 %), par les incertitudes liées au maintien des dispositifs publics de soutien au marché immobilier.
* L’enquête a été réalisée du 28 août au 4 septembre 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 400 professionnels de l’immobilier (agents immobiliers, commercialisateurs, lotisseurs, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, gestionnaires de patrimoine). Ce baromètre est réalisé tous les quatre mois. (lesechos)